Interview de Jean-Baptiste GUIGNARD, Nouveau vice président en charge de l’innovation et de la politique RSE des JSA BMB
Bonjour Jean-Baptiste, peux-tu te présenter ?
Hello. Je suis JB, Vice-Président des JSA BMB, joueur de 3X3 devant l’éternel (je profite du moment pour défier de nouveau Mathieu Hubert en 1X1). Sinon, je suis Directeur de l’ingénierie chez Qualcomm (en congé parental ^^). Auparavant, je dirigeais Clay Air, une entreprise de logiciels de « vision assistée par ordinateur » basée à Los Angeles avec des bureaux à Shanghai, Paris et Bordeaux. La tendance voudrait qu’on dise Intelligence Artificielle mais ce terme ne veut pas dire grand chose. En tout cas, tout cela est une concrétisation de mes objets de recherche historiques : j’ai été Professeur puis Chercheur en Sciences Cognitives (Mines, UTC, Sorbonne) pendant une bonne dizaine d’années.
Cela fait 2 saisons que tu apportes ton aide au club, qu’est ce qui te pousse a continuer a soutenir le club ?
Oui, 2 saisons déjà. Wow. Je dirais que le projet porté par Alexandre et Charles au tout début m’avait clairement convaincu. Michel a pris la relève avec un prisme un peu différent, en insistant par exemple sur l’importance des plus jeunes joueurs et je trouve que c’est un bon positionnement : JSA BMB est une équipe ambitieuse qui doit faire ses preuves et j’adore ce genre de défis : être là où on n’est pas attendus, surprendre tout le monde dans une phase de reconstruction. C’est juste génial.
Quel est ton rapport avec le basket et d’où te vient cet attrait pour ce sport ?
Le basket (et la musique) m’ont toujours permis de relever la tête et de me sentir bien quand je croulais sous le travail, souvent avec des semaines sans jours de repos (la chine travaille le dimanche et Bengalore se lève à 5h ^^). Un training individuel avec Jamel, du jeu en 3X3 surtout, et tout repart. Je m’entraine 3x par semaine en moyenne. Je vieillis mais j’aime à croire que je tiens encore la route. Quant au 3X3 en particulier, j’adore l’espace de jeu qu’il permet (on n’est que 6, ça permet plus de mouvements, on est plus libres) et l’urgence dans laquelle on est toujours — il y 12 secondes et c’est tout. Un peu d’espace, peu de temps pour trouver une solution : c’est ce que j’aime bien faire quel que soit le contexte.
Tu es le Fondateur de ClayAIR, une start-up qui développe un logiciel de reconnaissance gestuelle, peux-tu nous parler de ce projet et surtout de ce qu’il devient ?
Clay a été racheté par Qualcomm et c’était le moyen le plus court d’être très gros très vite. Les logiciels que développaient les équipes de Clay sont désormais pressés directement dans les puces et processeurs de Qualcomm, c’est toute la beauté de cette opération ; des logiciels sont devenus concrets, matériels, ils sont partie intégrante du silicium des puces de tous nos téléphones. On ne pouvait pas rêver mieux.
On sait que tu as “quitté” ClayAIR pour Qualcomm une grande entreprise américaine de télécommunication oeuvrant notamment dans l’innovation. Comment s’est passée la transition avec les US ?
Qualcomm, c’est en effet une très très grosse boîte (environ 50000 salariés, 44 milliards de chiffre en 2022) qui se spécialise dans les processeurs et les modems notamment. Toutes les équipes de Clay ont très vite trouvé leur place dans ce géant de la tech mondiale, avec je l’avoue, une place d’emblée assez privilégiée. Je suis pour ma part passé Directeur de l’Ingénierie, cela comprenant beaucoup de nouvelles responsabilités (et peu de sommeil) mais je suis pour l’heure en congé parental, alors « ça va quand même », même si j’avoue qu’être papa full-time n’est pas de tout repos.
Quel est ton rôle au sein de Qualcomm, a t il évolué depuis la dernière fois ?
Mon rôle va être amené à évoluer, oui, on en reparlera peut-être prochainement !
Dans la dernière interview tu nous parlais de ton amour de la musique et de l’envie de sortir un album. As-tu réussi à avancer de ce côté là ?
Haha, yes. J’ai 5 titres (un EP). Pas finis mais ça avance vraiment bien. Comme le Basket, ça me permet de me sentir mieux, mais c’est là aussi un vrai investissement de temps et d’énergie : j’aborde un peu tout ce que je fais de la même manière et avec la même ferveur : « No days off / Slow Grind » pour citer Isaiah Thomas, qui est sûrement mon joueur de Basket préféré (avec Kemba Walker).
Que pouvons nous te souhaiter pour la suite de tes projets ?
Il très gentil déjà de me souhaiter le mieux, merci ! Je dirais deux choses : être présent quoi qu’il advienne et source de structure pour ma fille est le défi qui m’anime le plus désormais (et comme elle est déjà géante pour son âge contrairement à son papa, pourquoi pas le Basket ?) puis mener à bien l’action de la Fondation Absalom (www.absalom.fund) pour le Sport, la Science et les Arts. Le futur sera philanthropique, je le souhaite de tous mes voeux.